C’est une expérience singulière : entrer au sein de la prison des Baumettes pour y goûter des plats préparés et servis par des détenus en fin de peine. Agile dans sa cuisine ouverte, la cheffe Sandrine Sollier anime sa brigade, rectifie le sashimi de vive ou la daube (signée Georgiana Viou), millimétrés. On a laissé sacs et portables dans les casiers de l’entrée. La surveillante applaudit l’initiative, unique en milieu pénitentiaire, qui facilite la réinsertion et démythifie la prison « qui est aussi un lieu de vie ».