C’est une figue violette issue de la variété bourjassotte noire, produite dans le département du Var. Elle se distingue par sa forme de goutte d’eau, son enveloppe noire et sa chair rouge. Elle est charnue, juteuse, avec un taux de sucre exceptionnel. Solliès est la capitale de la figue : c’est la seule zone en France où ce fruit est produit de façon significative, à hauteur de 2 000 tonnes par an. La figue de Solliès détient depuis 2011 une AOP (appellation d’origine protégée) qui reconnaît la typicité de son terroir et le savoir-faire ancestral et méticuleux de ses producteurs.
La récolte s’effectue de la mi-août à la mi-novembre, au stade de parfaite maturité du fruit. Sa cueillette à la main exige beaucoup de délicatesse et de soin.
La zone de production délimitée par l’AOP englobe 15 communes du Var. Elle se concentre dans le bassin de Solliès, aux confins nord-est de la région toulonnaise, traversée par la vallée du Gapeau. Le figuier trouve ici des conditions géologiques et météorologiques parfaites : des sols riches, drainants et, surtout, un microclimat propice à la culture.
La figue de Solliès entière a un diamètre supérieur ou égal à 4 centimètres. En bouche, les saveurs acidulées et sucrées sont bien équilibrées. Son bassin de production présente des qualités favorables à sa culture : de fortes ressources en eau, très peu de gelées et un taux d’ensoleillement record. Les pratiques de la culture de la figue sont transmises depuis plusieurs générations, avec une vraie gestion raisonnée, des vergers jusqu’au conditionnement.
Il faut qu’elle ait une jolie forme, une belle couleur violet foncé, qu’elle soit charnue et ferme. Elle doit être mûre dès l’achat car elle ne mûrit plus après récolte. Il faut vérifier sa provenance et son label « Figue de Solliès AOP ».
Idéalement, elle se déguste juste après la cueillette ; elle est alors bien fraîche et pas desséchée. Elle se conserve quatre jours à l’air libre et une semaine au réfrigérateur. Bon à savoir : elle supporte très bien la congélation.
J’adore les figues ! Pour en manger toute l’année, j’ai ma petite astuce : je les coupe en deux, je les dépose sur une plaque au soleil pendant 2 ou 3 jours. Je les aplatis et voilà, j’ai mes figues séchées maison !
Nous cultivons des figues depuis plusieurs générations. C’est un fruit très sucré, bon pour la santé et beau à regarder. Quand j’ai repris l’exploitation de mon père, en 2007, j’ai passé la production en bio. La récolte se fait à la main tous les deux jours, pour que le fruit soit à parfaite maturité. La patience est nécessaire pour obtenir de bonnes figues ; il faut former l’arbre, le tailler, l’aérer. Cinq ans, c’est le temps nécessaire pour que la production soit optimale.
J’adore associer la figue à du salé : par exemple des figues, de la burrata et de l’huile de sésame. Ou encore une tarte chèvre-figues : je prends une pâte feuilletée, je dispose mes figues en quartiers, je recouvre d’un mélange œufs-crème et j’émiette du fromage de chèvre frais dessus. Direction le four à 180 °C pour 25 minutes.
Le figuier de Solliès a les pieds dans l’eau et la tête au soleil, ce qui donne un fruit d’exception, incomparable aux autres.
Retrouvez la recette du Crumble de figues.
