« Hommage à Marguerite » 2020, Saint-Aubin premier cru, Pierre-Yves Colin-Moret

Issu d’ingrédients travaillés avec le plus grand respect, ce vin subtil s’impose pour célébrer un grand moment… ou simplement se faire plaisir.
Article rédigé par
Sylvain Ouchikh

L’année 2020

Ce millésime arrive tout juste après une année 2019 exceptionnelle. Il se caractérise par un climat chaud et une vendange relativement précoce. Le choix de la date de récolte par le vigneron a eu des répercussions sur la caractéristique organoleptique des vins. On retrouve soit des vins puissants, soit des nectars élégants, comme le Saint-Aubin. 

Le cépage

En Bourgogne, pour le vin blanc, il existe un cépage principal : le chardonnay. S’il reste la variété la plus plantée dans le monde, c’est vraiment ici qu’il révèle ses plus belles expressions avec notamment des notes d’agrumes, de fleurs blanches, de miel d’acacia et parfois d’amande.

La région

L’appellation saint-aubin est idéalement située entre les villages renommés de Chassagne-Montrachet et de Puligny-Montrachet. Elle s’étend sur une superficie d’environ 137 hectares pour le vin blanc. On trouve une vingtaine de premiers crus sur lesquels sont élaborés des vins rouges exclusivement à base de pinot noir, et des vins blancs avec le cépage chardonnay. Sur l’étiquette, le nom du village peut être suivi de celui du climat d’origine.

Le vigneron

Le talent de Pierre-Yves Colin-Moret est unanimement reconnu. Et pourtant, son domaine est relativement récent puisqu’il a été fondé en 2005. Il s’étend sur 6 hectares, sur les jolies appellations de chassagne-montrachet et de saint-aubin. Le point fort du vigneron réside dans une vinification subtile, dans de grands contenants.

Découvrez la recette du homard de casier d’Yeu.

L’avis de l’expert : Agnese Morandi, sommelière du restaurant Table de Bruno Verjus à Paris, 2 étoiles Michelin
« Ce vin est une expression pure et lumineuse du chardonnay dans une appellation qui est toujours touchée par le soleil et qui donne aussi un côté très soyeux. Il fait écho avec subtilité aux émotions du plat de homard. »
Crédit photo :
The travel Buds, DR
Article paru dans le n°
6
du magazine.
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