Un pari fou est à l’origine du Eugène Eugène de Dubaï : transformer le terrain de tennis de l’hôtel Kempinski en une oasis chic. Un défi à 10 millions d’euros qui, aujourd’hui, accueille de midi à minuit familles, couples ou tables d’ami(e)s. Derrière le projet se cache Rizwan Kassim, le boss du groupe Rikas, entrepreneur-flibustier de la restauration. En cuisine, au poste de chef exécutif, il y a Gilles Bosquet, bourlingueur culinaire, et avec lui, l’excellent Yannis Sgard. Leur enthousiasme se retranscrit dans une carte directe, sans tapage, qui connaît ses classiques sur le bout des doigts. Toute de plantes et de teck, la terrasse est l’endroit parfait pour savourer tartare de bar, concassé de tomate, les fameuses huîtres « tatouées » de chez Gillardeau, risotto de crevettes, petit poulet fermier... L’autre surprise ? Des prix très abordables pour une monarchie qui se rit des additions vertigineuses. Bref, on n’est pas chez Salt Bae. Et c’est très bien !